En fin de mission au Mali, William Stevens, sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines du Département d’État américain, était devant la presse ce mardi à Bamako. Lors de cette conférence de presse, il est revenu sur les sujets de discussion avec les autorités maliennes. Il a aussi donné des précisions sur les priorités des États-Unis dans sa coopération avec le Mali.
La sécurité a été l’un des sujets phares de discussions avec les autorités maliennes, selon le sous-secrétaire d’état aux affaires africaines. William Stevens a indiqué que les États-Unis restent engagés dans la lutte contre le terrorisme et prêts à collaborer avec le Mali dans ce sens.
« La lutte contre le terrorisme, c’est la lutte de tout le monde. Al-Qaïda, Le JNIM et EIGS sont des menaces pour les États-Unis. Lutter contre eux, ce serait vraiment une aubaine pour nous de collaborer avec le Mal», a indiqué William Stevens. Et le sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines au département d’État des États-Unis d’ajouter «Ce sont des terroristes qui sont sanctionnés par les États-Unis. Ce que nous pouvons faire, c’est de bloquer leur argent qui se trouve dans les différents comptes et de faire en sorte qu’ils n’aient plus accès à d’autres financements».
Renforcer la coopération
En dehors des questions sécuritaires, les autres domaines d’intervention comme la santé et le commerce n’ont pas été oubliés. Pour le sous-secrétaire d’État William Stevens, renforcer ces liens de collaboration permettra de reconstruire les relations entre les deux pays.
« J’ai eu également l’occasion de visiter différents centres avec lesquels nous travaillons, surtout le NIH qui se trouve au Point G », a indiqué William Stevens. « On a échangé par rapport au vaccin qui a été mis en place pour lutter contre le paludisme », a-t-il poursuivi. Selon lui, « à travers la création de la Chambre américaine de commerce, dans les jours à venir, ouvrira la porte à des investisseurs américains pour venir investir ici au Mali et travailler avec les investisseurs maliens ».
Le sous-secrétaire adjoint aux affaires africaines au département d’État des États-Unis a assuré que le renforcement de la collaboration se fera dans un cadre de liberté, de respect des choix et de la souveraineté des deux pays.
Source : Studio Tamani
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