La République du Mali poursuit avec fermeté et responsabilité l’affirmation de sa souveraineté dans le concert des nations. Dans une note officielle datée du 17 septembre 2025, le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI) a notifié à l’Ambassade de la République française au Mali la décision du gouvernement malien de déclarer personae non grata cinq membres de son personnel diplomatique en poste à Bamako.
Une décision conforme au droit international
Bamada.net-Le communiqué confidentiel n°00865/MAECI stipule qe :
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Monsieur Anthony Claude PERES
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Monsieur Benoit Hervé PAYET
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Monsieur Richard Maxim KOSLAGA
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Madame Annie FONTAINE épouse WANG CHIN PING
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Monsieur Honoré RANDRIANANTENAINA
sont sommés de quitter le territoire national dans un délai de 72 heures à compter de la réception de la notification. Conformément aux usages diplomatiques, ils devront restituer leurs titres de séjour avant leur départ.
En outre, la note précise clairement que toute coopération en matière de lutte contre le terrorisme entre le Mali et la France est désormais suspendue.
Une affirmation de la souveraineté nationale
Cette décision, qui peut paraître radicale aux yeux de certains, s’inscrit en réalité dans une dynamique claire : celle d’un Mali qui entend reprendre pleinement le contrôle de son destin et de ses choix stratégiques. En déclarant ces diplomates personae non grata, Bamako exerce un droit reconnu par la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques (1961), qui confère à tout État souverain la possibilité de refuser ou de mettre fin à la présence d’agents étrangers sur son territoire, sans obligation de justification.
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Ainsi, loin d’être un geste isolé, cette mesure illustre la volonté constante des autorités de la transition de défendre la dignité du Mali, de protéger ses intérêts supérieurs et de préserver la sécurité nationale face à toute ingérence.
Une transition déterminée à défendre le peuple
Sous le leadership des autorités de la transition, notamment le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, le Mali mène un combat multiforme : contre le terrorisme, pour la restauration de l’intégrité territoriale, mais aussi pour la reconquête de la souveraineté diplomatique.
En coupant le cordon d’une coopération jugée inefficace et parfois instrumentalisée, Bamako envoie un message fort : le Mali n’acceptera plus de partenariats déséquilibrés ni de relations imposées. Désormais, les choix stratégiques du pays se feront en toute indépendance, dans le seul intérêt du peuple malien.
Un contexte marqué par la redéfinition des alliances
Cette décision intervient dans un contexte où le Mali a profondément réorienté sa diplomatie et ses alliances. Les partenariats stratégiques se diversifient, notamment avec des pays amis en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique latine, témoignant d’une volonté de bâtir des relations basées sur le respect mutuel, la solidarité internationale et la coopération gagnant-gagnant.
La suspension de la coopération antiterroriste avec la France traduit également une conviction : le Mali et ses Forces armées (FAMa), soutenues par un peuple résilient et uni, disposent désormais des capacités nécessaires pour relever les défis sécuritaires, en partenariat avec des alliés sincères.
Soutien aux autorités de la transition
Le site Bamada.net rappelle son attachement à la défense des intérêts supérieurs de la Nation malienne et salue la clairvoyance des autorités de la transition. En ces temps où les pressions extérieures se multiplient, il est du devoir de chaque Malien de se rallier derrière ses dirigeants pour protéger notre indépendance, conquise au prix du sang et de l’honneur.
Le Mali n’est pas isolé, il choisit simplement de tracer sa propre voie, en accord avec sa devise sacrée : « Un Peuple – Un But – Une Foi ».
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MLS
Source: Bamada.net
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