Dans un contexte régional tendu et marqué par une recomposition géopolitique majeure au Sahel, la Transition malienne poursuit sa trajectoire avec un soutien populaire impressionnant. En effet, un sondage récemment mené par la Fondation allemande Friedrich Ebert révèle un chiffre significatif : 90 % des personnes interrogées se disent favorables à la gestion actuelle du pays par les autorités de la Transition.
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Bamada.net-Ce résultat, à première vue surprenant pour certains observateurs internationaux, vient conforter une réalité palpable sur le terrain : la majorité silencieuse du peuple malien se reconnaît dans les choix souverains opérés par les autorités de transition, malgré les critiques et sanctions qui ont émaillé le processus depuis 2021.
Une Transition en phase avec son peuple
Contrairement aux discours alarmistes relayés par certaines organisations ou chancelleries occidentales, les Maliens, dans leur écrasante majorité, ne considèrent pas la suspension des partis politiques comme une dérive autoritaire, mais plutôt comme une pause salutaire pour repenser la gouvernance. Beaucoup estiment que ces formations ont failli à leur mission historique, en préférant les querelles de chapelle à l’intérêt supérieur de la nation.
Dans les marchés, les quartiers populaires, les zones rurales et même au sein de la diaspora, le sentiment dominant est celui d’une confiance renouvelée dans les autorités dirigées par le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta. La promesse de rupture, de souveraineté et de sécurité n’est pas qu’un slogan : elle est vécue au quotidien par des citoyens qui, pour la première fois depuis longtemps, ont le sentiment que l’État travaille pour eux, avec eux et non contre eux.
Une rupture assumée avec les anciennes pratiques
La dissolution des partis politiques, loin d’être une dictature rampante comme certains l’insinuent, est perçue comme une nécessité historique pour éviter un retour aux errements passés. La Transition malienne n’a pas simplement suspendu les structures partisanes : elle a engagé un vaste chantier de refondation nationale, où les citoyens reprennent leur rôle central dans la construction de l’État.
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Ce soutien populaire massif est d’autant plus remarquable que les défis ne manquent pas : instabilité sécuritaire persistante au nord, pressions économiques, menace terroriste, embargo régional, inflation, réformes institutionnelles complexes… Pourtant, les autorités tiennent bon et poursuivent leur feuille de route dans un esprit de résilience nationale.
La Fondation Friedrich Ebert, un baromètre neutre
La Fondation Friedrich Ebert, organisation politique allemande respectée pour ses travaux d’analyse socio-politique en Afrique, n’a aucun lien de complaisance avec le pouvoir malien. Au contraire, ses rapports ont souvent été critiques. C’est donc avec d’autant plus de sérieux que l’on doit accueillir ce chiffre de 90 % de soutien à la Transition, tel que rapporté dans sa dernière enquête.
Ce pourcentage traduit un choix clair du peuple malien : celui de se donner le temps nécessaire pour rebâtir un État plus juste, plus fort, plus ancré dans ses réalités sociales et historiques. Cela démontre également que la légitimité n’est pas forcément dans les urnes immédiates, mais dans la cohérence entre les actes et les attentes du peuple.
La souveraineté retrouvée comme colonne vertébrale
Depuis 2021, le Mali a engagé une politique de réorientation stratégique majeure. Sortie progressive de la CEDEAO, diversification des partenariats internationaux, renforcement de l’armée nationale, réappropriation des ressources minières, la Transition a redéfini les bases de la souveraineté étatique.
Ce processus, bien que critiqué à l’extérieur, est applaudi au sein de la population, notamment les jeunes, les femmes rurales, les déplacés internes, les forces de défense et de sécurité, mais aussi une partie des intellectuels patriotes, longtemps marginalisés dans les débats politiques.
Une nouvelle page s’écrit avec et pour le peuple
Il ne s’agit pas ici de verser dans un discours propagandiste, mais de constater une dynamique populaire réelle, portée par des aspirations de justice sociale, de sécurité durable et de respect des valeurs maliennes.
Le temps des transitions africaines pilotées depuis l’extérieur semble révolu. Le Mali a fait un choix : celui de l’audace, de la rupture et de la reconquête de sa dignité. Et le peuple, selon les résultats de ce sondage, ne demande pas le retour des vieux démons politiques, mais l’approfondissement du changement.
À ceux qui doutaient encore de la légitimité de la Transition malienne, les chiffres parlent d’eux-mêmes. 90 % de soutien populaire, c’est plus qu’un chiffre : c’est un plébiscite silencieux, une réponse claire à ceux qui parlent au nom du peuple sans l’écouter.
Bamada.net, en tant que média patriote et ancré dans les réalités nationales, continuera de donner la parole à ce peuple-là : celui qui croit en la Transition, qui aspire à la souveraineté et qui œuvre chaque jour pour un Mali debout, libre et uni.
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Fatoumata Bintou Y
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Source: Bamada.net
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