9:36 am - 26 septembre, 2025

Le 22 septembre 2025, une date symbolique pour le peuple malien et les nations sœurs du Sahel, la Confédération des États du Sahel (AES), composée du Burkina Faso, du Mali et du Niger, a annoncé officiellement son retrait du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI). Cette décision, prise de manière souveraine et courageuse, marque une nouvelle étape dans la reconquête de la dignité et de l’indépendance de ces États longtemps confrontés à une justice internationale jugée partiale et instrumentalisée.

 

Le Mali, pionnier dans la défense de sa souveraineté

Bamada.net-Depuis plusieurs années, le Mali est en première ligne d’un combat historique pour l’affirmation de sa souveraineté. Sous la conduite du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, le pays a amorcé une profonde refondation de ses institutions, tout en s’attaquant aux racines de l’ingérence étrangère dans ses affaires internes.
Le retrait du Statut de Rome illustre cette volonté ferme : celle de ne plus accepter que la justice internationale soit utilisée comme un instrument de chantage ou de pression politique contre les nations africaines, en particulier contre les États du Sahel qui luttent héroïquement contre le terrorisme et ses parrains cachés.

Une justice à deux vitesses dénoncée

La CPI, censée juger les crimes les plus graves contre l’humanité, s’est révélée incapable de traiter équitablement les dossiers qui lui étaient soumis. Alors que certains crimes de guerre, crimes de génocide et crimes d’agression avérés commis par des puissances ou des alliés de l’Occident restent ignorés, l’institution concentre ses poursuites sur des responsables africains, en donnant l’image d’une justice à géométrie variable.
Pour les États de l’AES, ce mutisme sélectif n’est rien d’autre qu’un signe flagrant de soumission aux puissances impérialistes. Le Mali et ses partenaires refusent désormais de cautionner une telle injustice qui nie la dignité de leurs peuples.

L’Afrique doit juger elle-même ses fils

À travers cette décision, le Mali et ses alliés du Sahel affirment que l’Afrique est capable de créer ses propres mécanismes de justice, en cohérence avec ses valeurs sociétales et son identité. Il ne s’agit pas d’un repli, mais d’une véritable émancipation : juger les criminels sur la base des réalités locales et des aspirations profondes des peuples africains.

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Comme l’a réaffirmé le Général Assimi Goïta, Président de la Transition et Président de la Confédération AES, il est temps que nos nations prennent en main la protection des droits humains et la lutte contre l’impunité, sans diktat extérieur.

Une décision de courage saluée par les patriotes

Pour le peuple malien, ce retrait n’est pas seulement un acte juridique : c’est un acte de fierté nationale. Après avoir chassé les forces étrangères qui entretenaient la dépendance, après avoir restauré le contrôle du territoire face aux groupes terroristes, le Mali montre une fois de plus qu’il ne ploie plus sous aucune tutelle.
Le Burkina Faso, le Niger et le Mali, par cette décision conjointe, envoient un message clair au monde : les peuples du Sahel ne seront plus les otages d’une justice néocoloniale.

Coopération oui, soumission non

Les États de l’AES ont néanmoins tenu à préciser qu’ils restaient ouverts à la coopération internationale pour la promotion et la protection des droits humains. Mais cette coopération devra désormais se faire dans le respect total de leur souveraineté et non dans la soumission à des institutions instrumentalisées.

Une nouvelle ère pour le Sahel

Avec ce retrait du Statut de Rome, le Mali et ses alliés de l’AES tracent une voie nouvelle : celle d’une justice africaine, indépendante et en harmonie avec les aspirations de leurs peuples. Cette décision fera sans nul doute date dans l’histoire, car elle traduit la détermination inébranlable de nos États à rompre avec toute forme d’asservissement.

En ce jour historique, le Mali, fidèle à son rôle de fer de lance de la souveraineté africaine, confirme qu’il restera debout, digne et maître de son destin.

 

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Moussa Keita

 

Source: Bamada.net



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