Initiée en 2021, conformément à la Loi d’Entente nationale, le Mali célèbre, jusqu’au 21 septembre prochain, la 4e édition de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE).
L’événement a été officiellement lancé, le lundi 15 septembre 2025 par le Premier ministre, le général de Division Abdoulaye Maïga avec à ces côtes ministre de la Réconciliation, de la paix et de la cohésion nationale, le général de corps d’armée Ismaël Wagué et plusieurs membres du gouvernement. Une occasion mise à profit pour demander à l’ensemble des Maliens de saisir ce moment inoubliable pour se parler, dialoguer, se comprendre et se pardonner.
Avec pour objectif d’informer, sensibiliser et mobiliser l’opinion publique sur les acquis, les enjeux et les défis de la Réconciliation, le Mali, pour la quatrième fois consécutive, organise la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE).
Comme chaque année, plusieurs activités sont au programme, telles que : diffusion de message de paix dans toutes les langues nationales y compris par SMS avec les opérateurs téléphoniques ; présentation des structures et services qui œuvrent quotidiennement pour la paix et la réconciliation (l’Agence de développement du nord du Mali (ADNM), l’autorité de Gestion des Réparations en faveur des Victimes de la Crise au Mali (AGRV), la commission nationale de désarmement, démobilisation et réinsertion (CNDDR) et la commission nationale d’intégration (CNI)) ; communication /débats citoyens et intellectuels sur la charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale et autres thématiques clés; de plantation d’arbres « bosquets et la paix » ; ateliers de formation ; séances de prières, prêches et bénédictions ainsi que journées porte ouverte tout au long de la semaine.
Dans le contexte spécifique actuel où riment confédération AES et année de la culture, l’événement est placé sous le thème : « Héritage culturel : Facteur de paix et de cohésion sociale dans l’espace AES ».
Par ce thème, le Mali souligne que notre culture n’est pas un simple recueil du passé, mais un trésor qui peut positivement servir la refondation de l’État en cours.
Pour les plus hautes autorités de la transition, nos riches valeurs ancestrales qui ont façonné la mémoire collective peuvent encore servir d’instruments concrets de réconciliation, de résilience et de co-construction de la paix, non seulement pour le Mali, mais pour l’ensemble de la confédération AES.
C’est pourquoi cette année, un accent fort est mis, sur les activités éducatives, socioculturelles, artistiques, sportives et mémorielles pour célébrer les idéaux du vivre-ensemble et de la cohésion sociale ; sensibiliser les acteurs nationaux et internationaux sur le processus de la réconciliation et de la paix et vulgariser les instruments dédiés à la promotion du patriotisme, du civisme, de la paix et de la cohésion sociale.
Si le Maire de la commune III du district de Bamako s’est dit particulièrement fier d’accueillir un tel événement, le chef du gouvernement, le général de Division, Abdoulaye Maïga ne doute pas de l’atteinte des objectifs recherchés.  « Le chemin de la réconciliation et de la paix est long, certes, les défis sont immenses, mais avec notre volonté commune, la réconciliation est à notre portée et la paix est possible », a-t-il fait savoir ajoutant que la seule condition est que la recherche de la paix et de la concorde soit notre comportement de tous les jours.
Ainsi, le Premier ministre a invité les braves populations du Mali à mettre la Semaine nationale de la Réconciliation de 2025, à profit pour « se parler, dialoguer, se comprendre et se pardonner ».
Issa Djiguiba
Source : Le PAYS
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