Dans le cadre des activités de la semaine nationale de la réconciliation, un espace de débat citoyens intellectuels a été érigé pour édifier plus l’opinion publique sur la Charte nationale pour la paix et la réconciliation, futur document de référence pour toute action ou initiative de paix, de sécurité, et réconciliation, de cohésion nationale et du vivre ensemble au Mali.
La refondation de l’État en cours au Mali ne vise pas uniquement une transparence dans la gouvernance, mais aussi à adapter la gestion des affaires publiques aux réalités nationales du Mali. Ainsi, après l’échec de la médiation internationale dans la crise malienne, le dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale initié par le président de la transition, le général d’armée Assimi GOITA a recommandé l’élaboration d’une charte nationale pour la paix et la réconciliation. Un document 100% malien qui servira désormais de référence à toutes les actions et initiatives de paix, de réconciliation, de cohésion sociale et de vivre ensemble au Mali.
Pour édifier plus l’opinion publique sur ce document stratégique pour la construction de la paix, les organisateurs de la Semaine nationale de la réconciliation ont inscrit dans leur programme, un espace de débats citoyens- intellectuels autour de la charte nationale pour la paix et la réconciliation.
Un exercice très capital pour la pérennisation de ses acquis, selon Dr Konti Marie Thérèse Danssoko, professeure de l’enseignement supérieur et membre de la commission de rédaction de la Charte, panéliste du jour.
Cela dans un contexte où beaucoup d’innovations ont été apportées mettant en avant les mécanismes endogènes de règlement de conflit conformément aux principes et valeurs traditionnelles du Mali. Une démarche qui semble partager par un public venu très nombreux s’imprégner et s’approprier du contenu du document le mardi 16 septembre 2025 à l’ex-CRES de Badalabougou.
Pour Dr Germin Coulibaly, également panéliste aux côtés de Dr Konti Marie Thérèse Danssoko, la jeunesse a un rôle très important à jouer dans la construction et la consolidation de la paix au Mali. Ainsi cette appropriation permettra de les outiller davantage pour faire face aux défis.
Il faut noter que la charte nationale pour la paix et la réconciliation a été officiellement remise au président de la transition, le général d’Armée Assimi GOITA, le 20 juillet 2025 après plusieurs mois de consultions de l’ensemble des forces vives de la nation et d’intenses travaux de la commission de rédaction.
Issa Djiguiba
Source : Le PAYS
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