Du 16 au 18 mai 2025, Bamako vibrera au rythme de la 9e édition du Forum international sur le sport, un rendez-vous devenu qui dépasse les simples performances athlétiques pour porter un message d’unité, d’innovation et d’engagement social. C’est ce que l’on retient de la conférence de presse organisée ce vendredi par l’association pour la promotion de la jeunesse et des sports avec sa tête la coordinatrice, Aminata Makou Sy, qui avait à ses côtés le vice-président de la fédération malienne d’Aïkido, les représentants des partenaires comme Right To Play, Petro Bama, entre autres.
Dans un contexte marqué par les crises, le Forum international sur le sport se veut un levier de progrès économique et de cohésion sociale. L’édition 2025 qui met l’aïkido à l’honneur, ne se contente pas de promouvoir la performance elle entend construire un avenir où le sport est accessible à tous, y compris aux filles des zones rurales et aux personnes en situation de handicap.
Selon coordinatrice de l’association pour la promotion de la Jeunesse et des Sports, Aminata Makou Sy, ce forum sportif s’impose comme un espace de réflexion et d’action autour des enjeux majeurs du sport en Afrique. Pour elle, la particularité de cette 9e édition est le fait de mettre l’aïkido à l’honneur. Plus qu’un choix symbolique, elle trouve que c’est une reconnaissance envers une discipline bien structurée au Mali, portée par des encadreurs compétents et passionnés. « Le forum entend ainsi offrir une tribune d’expression à cette pratique encore peu connue du grand public, en retraçant ses origines, ses valeurs et son impact éducatif », ajoute-t-elle.
L’autre particularité est l’abandon des panels classiques au profit d’ateliers interactifs. Cette approche, à ses dires vise à laisser la parole aux premiers concernés, les sportifs eux-mêmes, afin de formuler des recommandations concrètes sur le financement du sport, l’accès des jeunes filles et des personnes handicapées aux pratiques sportives, ou encore la transformation sociale par le sport.
Depuis sa création, la coordinatrice se réjouie que le Forum a touché plus de 5 000 personnes. « Il a su fédérer autour de lui une dynamique panafricaine avec la participation, cette année encore, de la Guinée, du Burkina Faso et du Sénégal et d’autres pays occidentaux qui interviendront par vidéoconférence », annonce Mme Sy. Au-delà de l’événement, précise-t-elle, le festival est un outil de plaidoyer pour une jeunesse responsable, pour un sport inclusif et pour une meilleure structuration du secteur.
Avec un programme riche et varié, la 9e édition prévoit une journée consacrée aux ateliers de réflexion, la nuit des arts martiaux, moment fort du festival qui connaîtra un réaménagement créatif. « Le 18 mai, un geste solidaire viendra clore l’événement avec des dons prévus à Niamana au profit des déplacés et des orphelinats », a déclaré l’oratrice.
Dans son intervention, les conférenciers ont adressé leurs chaleureux remerciements aux autorités de la transition, notamment le ministère des sports et les services techniques qui soutiennent l’initiative depuis sa création. Elle n’a pas oublié les partenaires qui malgré le contexte difficile, continuent d’apporter leur contribution.
La Rédaction
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